GRAND BRASSAC HIVERNAL TRAIL 04/02/2012
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GRAND BRASSAC HIVERNAL TRAIL 04/02/2012
Engagé avec 2 amis de Cléguer (56) pour une course en relais inédite le week-end des 4-5 février 2012, nous avons vécu une épreuve mémorable.
Départ le samedi à 15 h depuis la commune de Grand Brassac (500 habitants) au nord de la Dordogne, il fait -1°C mais avec un vent glacial. La 1ère étape est de 30 km, à faire en équipe, il me faudra ensuite enchaîner avec la deuxième étape en solo pour 16 km. Le parcours est vallonné, jamais plat, mais pas de longues ascensions. Après 8 km de course (soit presque 1 heure) nous devons affronter une succession de montées et descentes très abruptes, en s'aidant de cordes (5 fois dans chaque sens), puis une traversée de rivière sur une planche (suspendue avec des cordes), et passage sous la route par un tunnel assez étroit, accroupis les pieds dans l'eau. 10 km plus loin, il nous faut descendre assez profondément dans un gouffre à l'aide d'une corde pour faire un parcours spéléo (avec lampe frontale) la tempérarure y est de 12° C, des gouttes d'eau tombent du plafond (ambiance étrange). La moyenne horaire est très basse, il nous faut plus de 2 heures pour atteindre les 20 km. Les organisateurs ont tous fait pour nous éviter l'ennui, nous passons sur un pont de singe (un filet au-dessus du vide), des passages dans des grottes, et encore des portions avec cordes.
Il nous faut 3H30 pour boucler les 30 km, nous avons maintenu une allure assez régulière et remonté quelques équipes sur la fin. Je continue pour 16 km, la nuit est tombée, lampe frontale en marche, la fatigue ciommence à se faire sentir, je commet une erreur de parcours, il me faut 10 à 15 minutes pour retrouver le circuit. A 19h est donné le départ du Trail de nuit (plus de 300 coureurs), les premiers ne sont pas longs à me rattrapper, pendant plus d'une heure je vais subir de nombreux dépassements et quelques bousculades sur les chemins étroits. Je dois à nouveau faire les 5 montées et 5 descentes avec cordes, puis le pont, puis le tunnel, épreuves rendues assez pénibles avec l'apparition de crampes au niveau des cuisses. Mon allure faiblit encore, j'accomplis les 16 km en plus de 2H45.
Le village relais comporte un grand chapiteau, chauffé, où les équipes sont réparties en compartiment cloisonnés, difficile de trouver le sommeil avec le bruit et le froid ambiant.
Nouveau relais de 16km vers 2 heures du matin, il fait alors -11° C, mais il n'y a plus de vent. Bien couvert,c'est supportable.
C'est presque la pleine lune, je me retrouve complètement isolé, aucun concurrent ni devant ni derrière pendant près d'une heure, une forêt sans bruit, sans aucun mouvement, un peu irréel. Le passage avec les cordes commence à ne plus trop m'amuser. Il me faut 2h30 pour ce nouveau relais. Les choses vont se gâter pour mon coéquipier au relais suivant, avec l'apparition de la neige, une neige abondante. A l'arrivée de son relais, une couche assez épaisse recouvre déjà le sol.
Les organisateurs décident de maintenir l'épreuve, mais seulement sur le circuit de 16 km (il était prévu de repartir su le 30 km au jour); l'épreuve du challenge Salomon prévue le matin est également réduite de 30 à 16 km.
De notre côté, nous nous résolvons à quitter l'épreuve, craignant la difficulté du retour en Bretagne. En fait, partis à 10h du matin, il nous faudra plus de 17 h pour rentrer chez nous, une nouvelle épreuve...(avec des poussées de voiture!).
Celle-là on s'en souviendra !
Ronan
Départ le samedi à 15 h depuis la commune de Grand Brassac (500 habitants) au nord de la Dordogne, il fait -1°C mais avec un vent glacial. La 1ère étape est de 30 km, à faire en équipe, il me faudra ensuite enchaîner avec la deuxième étape en solo pour 16 km. Le parcours est vallonné, jamais plat, mais pas de longues ascensions. Après 8 km de course (soit presque 1 heure) nous devons affronter une succession de montées et descentes très abruptes, en s'aidant de cordes (5 fois dans chaque sens), puis une traversée de rivière sur une planche (suspendue avec des cordes), et passage sous la route par un tunnel assez étroit, accroupis les pieds dans l'eau. 10 km plus loin, il nous faut descendre assez profondément dans un gouffre à l'aide d'une corde pour faire un parcours spéléo (avec lampe frontale) la tempérarure y est de 12° C, des gouttes d'eau tombent du plafond (ambiance étrange). La moyenne horaire est très basse, il nous faut plus de 2 heures pour atteindre les 20 km. Les organisateurs ont tous fait pour nous éviter l'ennui, nous passons sur un pont de singe (un filet au-dessus du vide), des passages dans des grottes, et encore des portions avec cordes.
Il nous faut 3H30 pour boucler les 30 km, nous avons maintenu une allure assez régulière et remonté quelques équipes sur la fin. Je continue pour 16 km, la nuit est tombée, lampe frontale en marche, la fatigue ciommence à se faire sentir, je commet une erreur de parcours, il me faut 10 à 15 minutes pour retrouver le circuit. A 19h est donné le départ du Trail de nuit (plus de 300 coureurs), les premiers ne sont pas longs à me rattrapper, pendant plus d'une heure je vais subir de nombreux dépassements et quelques bousculades sur les chemins étroits. Je dois à nouveau faire les 5 montées et 5 descentes avec cordes, puis le pont, puis le tunnel, épreuves rendues assez pénibles avec l'apparition de crampes au niveau des cuisses. Mon allure faiblit encore, j'accomplis les 16 km en plus de 2H45.
Le village relais comporte un grand chapiteau, chauffé, où les équipes sont réparties en compartiment cloisonnés, difficile de trouver le sommeil avec le bruit et le froid ambiant.
Nouveau relais de 16km vers 2 heures du matin, il fait alors -11° C, mais il n'y a plus de vent. Bien couvert,c'est supportable.
C'est presque la pleine lune, je me retrouve complètement isolé, aucun concurrent ni devant ni derrière pendant près d'une heure, une forêt sans bruit, sans aucun mouvement, un peu irréel. Le passage avec les cordes commence à ne plus trop m'amuser. Il me faut 2h30 pour ce nouveau relais. Les choses vont se gâter pour mon coéquipier au relais suivant, avec l'apparition de la neige, une neige abondante. A l'arrivée de son relais, une couche assez épaisse recouvre déjà le sol.
Les organisateurs décident de maintenir l'épreuve, mais seulement sur le circuit de 16 km (il était prévu de repartir su le 30 km au jour); l'épreuve du challenge Salomon prévue le matin est également réduite de 30 à 16 km.
De notre côté, nous nous résolvons à quitter l'épreuve, craignant la difficulté du retour en Bretagne. En fait, partis à 10h du matin, il nous faudra plus de 17 h pour rentrer chez nous, une nouvelle épreuve...(avec des poussées de voiture!).
Celle-là on s'en souviendra !
Ronan
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Date d'inscription : 08/02/2008
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